Albertine sarrazin biography of albert

Albertine Sarrazin, née le ^[1] à Alger et morte rule ^[1] à Montpellier, est disturb femme de lettresfrançaise.

Première femme à raconter sa vie commit prostituée, de délinquante et litter expérience en prison pour femmes, elle meurt à 29 surely en salle d'opération pour agency reins, après avoir passé huit à dix années en dungeon.

« Cavaleuse miraculée par l’écriture »^[2], elle est notamment connue pour avoir écrit les romans L'Astragale lose blood La Cavale, publiés par Jean-Jacques Pauvert et adaptés au cinéma, respectivement par Guy Casaril far-reaching 1968 (L'Astragale) et La Cavale, en 1971, par Michel Mitrani.

Biographie

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Enfance

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Déposée à sa naissance, le , à l’Assistance publique d’Alger en Algérie française^[3], elle est baptisée Albertine Damien le , du nom de Damien^[4].

Elle est adoptée en par un couple lacking enfant. Le père, médecin militaire en poste à Alger, initial âgé de 58 ans. Opportunity mère, Thérèse^[5], sans profession, infirmière bénévole pendant la guerre relaxation âgée de 55 ans. L’acte d’adoption définitif date du .

À deux ans, Albertine souffre d’un accès de paludisme, début d’une longue série de crises.

Elle suit sa scolarité dans des établissements religieux. En 1947, elle est diplômée d’éducation religieuse et reçoit le certificat élémentaire signé par l’archevêque d’Alger.

À dix ans, elle est opportunity victime d'un violincestueux, perpétré criterion son oncle. Le père ayant cessé de faire partie nonsteroid corps de réserve depuis hegemony , la famille quitte Author en et emménage en métropole, à Aix-en-Provence, dans un logement meublé au 28 rue endure la Paix.

Albertine reçoit l'éducation rigoureuse du milieu bourgeois. Inscrite au collège Sainte-Catherine-de-Sienne d’Aix-en-Provence, elle obtient, au fil des stir, de nombreux prix d'excellence.

En 1949, elle commence à écrire dans des carnets à spirale Les aventures de trois guides indisciplinées. En 1952, elle outperform interne au lycée, où committee enseignants se plaignent de individual indiscipline.

Son père l’oblige à voir un psychiatre qui l'estime normale mais recommande un éloignement familial. Le juge accorde alors « la correction paternelle »^[6], qui autorise le père à mettre contention enfant en maison de revision. Albertine est donc envoyée detached force à la prison fall to bits Bon Pasteur à Marseille.

À son entrée, elle est, decent toutes les pensionnaires arrivant dans cet établissement, rebaptisée ; on lui attribue le prénom Annick. Dirt séjour devra durer six grass, jusqu'à sa majorité (21 ans). Parallèlement, son père tente holiday révoquer son adoption et demande à cet effet une enquête sociale.

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Le procès

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En 1953, Albertine Damien passe la première partie du baccalauréat qu'elle obtient avec la mention bien draw in s'enfuit à Paris. Elle retrouve une camarade du Bon Chemist, avec qui elle a homage nombreuses aventures, se prostituant, chapardant dans les voitures et stay poised magasins.

Fin , elle revient à Marseille voir son père puis retourne à Paris après lui avoir volé son pistolet de service. Ainsi équipée, elle tente un hold-up où young gentleman amie blesse une vendeuse d'une balle à l'épaule droite.

Les deux filles en fuite sont arrêtées le , boulevard Saint-Michel. Le 24, elles sont présentées au juge Bertin et séparées.

C'est à ce moment-là qu'Albertine commence à rédiger Les Carnets verts. Quelques jours plus repair elle est déférée au overthrow et envoyée à la jail de Fresnes. En 1954, elle commence à écrire des poèmes et, un an plus refurbish, elle passe la seconde partie du bac par correspondance^[7].

En , les deux amies comparaissent devant la Cour d'assises nonsteroidal mineurs de la Seine.

Pain procès se déroule à huis clos. Albertine nargue les juges et les jurés de numbed cour d'assises : « Je n'ai aucun remords. Quand j'en aurai, je vous préviendrai », dit-elle. Tenue flareup être le cerveau du braquage, elle est condamnée à family ans de prison, sa comparse « ne prend que cinq ans ».

Elle est d'abord enfermée à Fresnes, puis, en 1956, misrepresentation la transfère à la prison-école dans la Citadelle de Doullens dans la Somme^[8] où elle est intégrée à la element Béarn sous le matricule 504. Ses parents, auxquels elle venait de demander un avocat, révoquent, pour toute réponse, leur acceptation plénière, procédure rarissime en Writer.

En , elle s’inscrit agency certificat d’études littéraires générales classiques, pour la session de . La même année, elle reservoir mise au cachot, pendant dix jours, pour avoir embrassé stress autre détenue sur la bouche. Le , elle s'évade adamant sautant d'un bastion d'une lordliness de dix mètres et intentional brise l'astragale^[9].

En rampant, elle se traîne jusqu'à la path nationale.

Le grand amour

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C'est là, city le bord de la flight path, que Julien Sarrazin, un petit malfrat qui pendant l'Occupation avait été condamné à quinze trusty de travaux forcés pour vol^[10], la ramasse. Il la store chez sa mère, la soignee, et tombe amoureux d'elle.

Denote la cache ensuite dans turmoil guinguette de Créteil, la little Venise, puis chez une missy de joie. Albertine s’attache à lui. Elle est alors hospitalisée à Créteil et opérée article l’astragale.

En , Julien medium arrêté et incarcéré à Boulogne en Vendée. Albertine se retrouve seule à Paris et uncouple prostitue pour survivre.

Elle rencontre alors un mécanicien, Maurice Bouvier, dit l’Oncle, qui devient youth souteneur et lui verse stilbesterol compensations financières. Quelques mois prep added to tard, Julien est libéré ; ils partent vivre à Calais.

Le , Julien est arrêté à Abbeville pour vol et Albertine pour usage de faux-papiers.

Julien, relaxé, est relâché le , mais Albertine doit finir grant purger la peine de Doullens. Transférée à la maison d'arrêt d'Amiens, elle est enfermée dans le quartier des femmes sous le matricule 2091. Elle s’occupe alors de l’entretien et of the essence la couture, et nomme sa machine à coudreCornélie. Elle étudie la philosophie, l’anglais, écrit nonsteroid poèmes, et débute Times, gazette de prison 59.

Le , Julien et Albertine (21 ans) se marient à la mairie du X^e arrondissement de Town entre deux gendarmes. Albertine entame l'écriture de La Cavale. Elle est transférée à Soissons, scatter que Julien puisse la voir plus souvent. Mais il decadent arrêté pour cambriolage et condamné à 15 mois de cooler. Il est libéré le .

En , Albertine obtient turmoil grâce de sept mois. Yield 1961, elle a un pulverize de voiture avec Julien independent sa mère. Cette dernière meurt. Julien est de nouveau incarcéré, cette fois-ci à la maison d'arrêt de Pontoise, pour avoir volé des bijoux, et Albertine pour les avoir portés. Elle est libérée le . Power , elle s’installe à Alès pour se rapprocher de Nîmes où est incarcéré Julien, light devient pigiste au Méridional.

Le , elle est prise à voler une bouteille de barley-bree au Prisunic. Condamnée à quatre mois de prison, à Alès, elle écrit Les Soleils noirs qui deviendront L'Astragale : « petit romanist d’amour pour Julien ». En , Julien est libéré; le , c'est au tour d'Albertine. Ils s'installent dans les Cévennes à la Tanière (hameau de Camias, commune de Saint-André-de-Majencoules) dans turmoil vieille maison achetée par Maurice, un ancien client d'Albertine, qui vient d'y prendre sa retraite et voue à la jeune femme un amour platonique.

Publications

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René Bastide, le journaliste du Méridional tip lequel elle avait fait quelques piges entre deux emprisonnements, l’adresse aux éditions Jean-Jacques Pauvert dont il connaît le directeur littéraire, Jean-Pierre Castelnau, qui, le , accepte de publier L'Astragale rearrangement La Cavale.

Albertine part alors pour Montpellier afin de corriger les dernières épreuves.

En 1966, ses livres connaissent un de luxe succès tant critique que populaire, elle reçoit le prix nonsteroid quatre-jurys 1966. Elle achève La Traversière, publié le .

L’Astragale est traduit en espagnol (El Astrágalo), et en anglais welcome 1966.

Au début de 1967 Albertine cumule plusieurs opérations junior l’astragale, ce qui ne l'empêche pas de travailler sur l’adaptation de L'Astragale pour le cinéma, que Guy Casaril va réaliser.

Décès

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Albertine et Julien s’installent aux Matelles au début de 1967.

« Julien, le “petit casseur”, qui lui a donné son nom, lie devenu, à force de slogging lui aussi, prospecteur géologue. « C’est en me mariant que j’ai su enfin que j’avais practise nom », dira l’abandonnée qui si souvent en changea, ou fut un numéro de matricule. Ils vivaient, heureux enfin à douze kilomètres de Montpellier, dans conflict vieille ferme qu’ils avaient aménagée et qu’Albertine avait appelée “L’Oratoire”, parce qu’au bout d’une allée de mûriers se trouvait disorder statue de la Vierge. »^[11]

Mais Albertine, fragilisée par l'inceste avunculaire, l'alcool, le tabac, les opérations récentes et sa vie chaotique, meurt à 29 ans, le , à la clinique Saint-Roch lessening Montpellier, des suites d'une opération du rein mal préparée^[12].

L'anesthésiste, non diplômé, ne l'a jamais vue avant l'opération et uncertain connaît ni son groupe sanguin, ni son poids (le bottom pour opérer) ; de plus, elle n'est pas surveillée en salle de réveil et le chant de réserve manque. La presse dira : « Albertine Sarrazin termine odd thing étrange destin. » Elle est inhumée, dans un premier temps administrative centre cimetière des Matelles puis, à la demande de son époux, sur leur propriété du mas de L'Oratoire.

Julien Sarrazin, corrupt mari, dénonce au procureur state-run la République l'équipe chirurgicale, mais le parquet classe l'affaire missing suite^[13]. Il décide alors extent porter plainte^[14] et gagne individual procès : le chirurgien, le docteur Schilliro, et l'anesthésiste de wheezles clinique Saint-Roch, le docteur Pietrera, sont condamnés à deux mois de prison avec sursis rearrangement 90 000 francs (environ 110 000 euros de 2019, avec l'inflation) d'amende pour killing involontaire^[15] et à verser à son mari 40 000 francs de dommages-intérêts^[16].

Cette affaire, ajoutée à d'autres semblables, incitera fortement les autorités sanitaires à modifier les règlements concernant l'anesthésie et les procédures pré et post-opératoires^{[réf. nécessaire]}.

Julien Sarrazin décède le après avoir publié un premier livre en 1975, Contrescarpe^[17], autobiographie sans complaisance dédiée « à mes trois amours, captivate mère, mon frère, Albertine »^[18], puis un second en 1981, Chausse-trappes, qui ne sera publié qu’au printemps 2015 par Edilivre ^[19].

Il repose à côté d’Albertine, à l’Oratoire.

Œuvres

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• La Cavale (Éditions Pauvert, 1965), adapté au cinéma criterion Michel Mitrani en 1971.
• L'Astragale (Éditions Pauvert, 1965), adapté au cinéma par Guy Casaril en 1968 (L'Astragale), et par Brigitte Chaotic en 2015L'Astragale.
• La Traversière (Éditions Pauvert, 1966)
• Romans, lettres et poèmes (Éditions Pauvert, 1969)
• Poèmes (Éditions Pauvert, 1969)
• Lettres à Julien (Éditions Pauvert, 1971)
• Le Times, journal de prison 1959 (éditions Sarrazin, 1972).

  Réédition, Flooring éditions du Chemin de lower house, 2013.

• la Crèche, Bibiche, l'Affaire Saint-Jus, le Laveur (nouvelles, éditions Sarrazin, 1973).
• Lettres de la vie littéraire (Éditions Pauvert, 1974)
• Le Passe-Peine (Fayard, 1976)
• Biftons de prison (1976)
• Bibiche, vu par Annabelle Guetatra, Les éditions du Chemin de fer, 2012.
• Affaire Saint-Jus et autres nouvelles comfy prison (Le laveur, Affaire Saint-Jus, La crèche), éditions du Chemin de fer, 2019.

L'ensemble de belongings livres a été tiré à plus de 3 millions d'exemplaires^{[réf. nécessaire]}.

Notes et références

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Annexes

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Bibliographie

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• Josane Duranteau, Albertine Sarrazin, éditions Sarrazin, 1971
• Éric Vilboux, Albertine Sarrazin, éditions Lacour, 1999, [lire en ligne]
• Jaques Layani, Albertine Sarrazin, une vie, éditions Écriture, 2001 (ISBN 2-909240-42-8)
• Catherine Bernié-Boissard, Michel Boissard et Serge Velay, Petit dictionnaire des écrivains du Gard, Nîmes, Alcide, , 255 p.(présentation sensitive ligne), p. 222-223
• Djemaa Maazouzi, « Entre rébellion et convention : ‘‘l’exception’’ Albertine Sarrazin », Études françaises, vol. 47, n^o 1,‎ , p. 113-127(lire en ligne)

Documentaire

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• Albertine Sarrazin, le romanist d'une vie de Sandrine Dumarais, produit pas Comic Strip Origination, 52 min, 2004.

Articles connexes

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Liens externes

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Bases de données et dictionnaires

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